Look Coiffure à Versailles en liquidation judiciaire

Image de Marc de Versailles Daily
Marc de Versailles Daily
LOOK COIFFURE était un salon de coiffure implanté à Versailles (78000), immatriculé sous le SIREN 529 220 485. Spécialisé dans les soins capillaires pour hommes et femmes, l'établissement proposait très probablement une gamme complète de services : coupes, colorations, soins, brushing et autres prestations de beauté. Situé dans un quartier commerçant de la ville royale, il devait son nom à une volonté d'allier tendances actuelles et savoir-faire traditionnel dans le domaine de la coiffure.

Historique et positionnement sur le marché

Bien que la date exacte de création ne soit pas publique, ce type d’établissement représente typiquement une entreprise artisanale souvent créée par un coiffeur expérimenté souhaitant développer sa clientèle personnelle. Le secteur de la coiffure à Versailles est particulièrement concurrentiel, avec une clientèle exigeante composée à la fois d’habitants locaux et de visiteurs occasionnels.

L’absence d’information sur une éventuelle procédure de sauvegarde préalable suggère que les difficultés financières ont pu survenir rapidement, peut-être accentuées par :

  • La hausse des coûts des produits professionnels
  • Les charges locatives importantes typiques de Versailles
  • Une possible baisse de fréquentation post-Covid
  • La concurrence accrue des chaînes de coiffure à prix discount

Situation actuelle : liquidation judiciaire ouverte

Le tribunal a rendu un jugement d’ouverture de liquidation judiciaire le 5 décembre 2024, avec une mise à jour au registre le 15 décembre 2024. Cette décision implique que :

  1. Un liquidateur judiciaire a été nommé : Il a pour mission d’établir un inventaire complet des actifs (matériel, stocks, droit au bail) et d’organiser leur vente
  2. L’activité est probablement suspendue : À moins qu’un repreneur ne se manifeste dans les plus brefs délais
  3. Priorité aux créanciers : Les fournisseurs et autres partenaires devront faire valoir leurs droits auprès du greffe

Scénarios possibles pour l’avenir

  1. Reprise partielle : Un professionnel pourrait racheter le fonds de commerce (matériel, clientèle) pour relancer une activité similaire
  2. Transformation complète : Le local pourrait être reconverti en institut de beauté ou autre commerce
  3. Liquidation pure et simple : Vente aux enchères du matériel et libération des murs si aucun repreneur ne se manifeste
  4. Rachat par une enseigne : Une chaîne de coiffure pourrait être intéressée par l’emplacement stratégique

Éléments complémentaires à surveiller

  • Sort du personnel : Les éventuels employés seront informés par le liquidateur de leurs droits et indemnités
  • Délais légaux : La procédure devrait normalement aboutir dans les 6 à 12 mois
  • Opportunités commerciales : Les professionnels intéressés par une reprise peuvent se manifester auprès du tribunal de commerce
  • Archivage : Le greffe du tribunal de Versailles conserve tous les documents relatifs au dossier

Analyse et perspectives

Le cas de LOOK COIFFURE illustre les difficultés persistantes du secteur de la coiffure indépendante, même dans des villes aisées comme Versailles. Plusieurs enseignements peuvent en être tirés :

  1. Fragilité des petits commerces face à l’évolution des modes de consommation
  2. Importance cruciale de l’emplacement dans une ville au marché immobilier tendu
  3. Nécessité d’adaptation face à la concurrence des chaînes et des nouveaux concepts

À suivre : Les prochaines publications au BODACC (Bulletin Officiel des Annonces Civiles et Commerciales) préciseront l’évolution concrète de la procédure et les éventuelles opportunités de reprise.

Marc Dorier

Marc Dorier est un journaliste chevronné, reconnu pour son expertise dans le domaine des faits divers. Avec plus de quinze ans d’expérience sur le terrain, il couvre avec rigueur et réactivité les événements marquants de la région de Versailles et ses alentours. Son sens aigu de l’investigation et sa capacité à rendre compte des faits avec précision en font une référence dans le milieu journalistique local.