
Une statue aux multiples vies
L’originale, joyau des collections royales
- Création : Sculptée vers 325 av. J.-C., redécouverte à Rome au XVIe siècle
- À Versailles : Installée sous Louis XIV dans la Galerie des Glaces
- Au Louvre : Transférée en 1798, où elle est toujours exposée
La réplique du Titanic, symbole du luxe de la Belle Époque
Commandée par la White Star Line pour impressionner ses passagers milliardaires, cette copie en marbre de Carrare (1,72 m) valait près de 2 millions de dollars actuels. Embarquée à Southampton, elle devait orner le salon des premières classes, témoignant du raffinement artistique du paquebot.
Une découverte fortuite
Alors que les scientifiques cartographiaient les abords de l’épave, leurs sonars ont détecté une anomalie à 1,2 km de la coque principale. Après des heures de travail minutieux, les robots sous-marins ont mis au jour la statue, presque intacte malgré son séjour prolongé dans les profondeurs.
Les acteurs clés :
- Paul-Henri Nargeolet (IFREMER) : Chef de mission
- Équipe du Louvre : Chargée de l’authentification
- RMS Titanic Inc. : Détenteur des droits de récupération

Un débat international
La nouvelle a suscité des réactions contrastées. Si les historiens de l’art saluent une « découverte majeure », certaines associations de familles de victimes dénoncent une « violation de sépulture maritime ». L’UNESCO, quant à elle, envisage de classer le site comme patrimoine subaquatique protégé, limitant ainsi les futures explorations.
Retombées immédiates :
- Médiatisation : Un documentaire Netflix en préparation
- Tourisme : Afflux de demandes pour visiter les lieux d’exposition futurs
- Financement : 15 millions d’euros dépensés pour la récupération, financés par des mécènes
Entre restauration et exposition
La statue, désormais stabilisée dans un caisson hyperbare, sera confiée au Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF). Deux expositions simultanées sont prévues en 2026 :
- À Versailles : Pour souligner son lien historique avec le domaine royal
- Au Titanic Museum (Belfast) : Comme pièce maîtresse d’une collection dédiée au naufrage

Un héritage culturel ressuscité
Cette découverte exceptionnelle ne se résume pas à la simple récupération d’un objet perdu. Elle incarne la rencontre entre l’histoire de l’art, la tragédie maritime et les avancées technologiques. Alors que la Diane de Versailles s’apprête à retrouver la lumière, une question demeure : son retour marquera-t-il la fin des explorations autour du Titanic, ou au contraire, le début d’une nouvelle ère pour l’archéologie sous-marine ?